Montfort - sur - Meu

 

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Villes et Villages del'enfance

 Montfort - sur Meu.(ille et Vilaine)

Le pays de Montfort s'étend du massif de Paimpont, au sud, jusqu'aux collines de Bécherel, au nord. Il est traversé d'est en ouest par le Meu, qui épouse une vieille ligne de fracture géologique.

Montfort - sur - Meu à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Rennes , se situe au confluent du Meu et de son affluent, le Garun.

Le bourg, fondé à la fin du XI ème siècle, se construisit autour du château érigé par Raoul de Gaël sur une petite butte naturelle à laquelle il donna le nom de Montfort. Ce fils d'un seigneur anglais, familier d'Édouard le Confesseur, fuyait l'Angleterre où il avait osé défier Guillaume le Conquérant après avoir été son compagnon. Les possessions bretonnes dont il hérita couvraient un territoire situé entre Gaël, Montauban et Paimpont.

Après avoir combattu les Normands aux côtés d'autres nobles bretons, il mourut à Jérusalem, en 1096, lors de la première croisade. Très vite, le château attira les populations des alentours et, dès le XII° siècle, des prieurés s'installent.

 

Sous la révolution, Montfort, ville-marché petite-bourgeoise, sera farouchement républicaine, isolée dans un pays acquis à la chouannerie. Elle acquiert un titre de sous-préfecture et, dès lors, a des ambitions de grande ville et se transforme. Actuellement, ses activités industrielles, principalement tournées vers l'agro-alimentaire(abattoirs, salaisons), en font un centre économique important en marge de Rennes. Grâce aux sites remarquables qui l'environnent, Montfort est aussi un centre d'accueil pour le tourisme vert.

Étang de la Cane.
Le nom de cet étang a pour origine la légende de la cane de Montfort. Ce récit populaire conte l'histoire d'une belle jeune fille prisonnière du seigneur de Montfort et qui, désespérée à l'idée de perdre sa virginité, pria ardemment Saint Nicolas de la sauver. Le Saint exauça son vœu : miraculeusement transformée en cane, elle s'envola par la fenêtre du château pour se poser sur l'étang et, durant plusieurs siècles, une cane sauvage, chaque année au début du mois de mai, le jour de la translation des reliques de saint Nicolas, entrait dans l'église, suivie de ses canetons, déposait l'un d'eux au pied de la statue du saint et repartait aussitôt. Cet événement attirait des milliers de fidèles ; il était régulièrement consigné dans les registres paroissiaux de l'Église Saint Nicolas et attesté par des témoins. Trois de ces procès - verbaux existent encore dans les archives municipales, le dernier datant de 1739.
La légende, signalée par maints érudits dont le premier est Baptiste Fulgose, doge de Venise en 1480, s'est transmise à la fois par l'écrit et par la tradition orale.


L'ancienne place des Halles.



Ultime témoin du passé, la Tour du Papegaut ( XIV ° siècle ), doit son nom au jeu du Papegaut : dès le XVI ° siècle, les archers, arbalétriers ou arquebusiers, chargés de défendre la ville, s'exerçaient au métier des armes et organisaient des concours de tir sur un oiseau artificiel multicolore, planté au sommet de la tour qu'ils appelaient papegaut.

Autrfois intégrée dans la muraille et reliée au donjon, la tour comporte quatre étages.
Pièce maîtresse du dispositif défensif, elle avait aussi une fonction résidentielle. On entre dans la tour par une belle porte en ogive de granit sculpté, ancienne porte à pont - levis.

Les seigneurs de Montfort ou leurs administrateurs y auraient vécu, dans les salles desservies par un escalier à vis. On y découvre cheminées, latrines et bancs de pierre.

L'Écomusée du Pays de Montfort en Brocéliande est installé dans la cour médiévale.


L'Hôtel de ville, ancien couvent des Ursulines du XVII ° siècle.

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